Visiter l’ancienne prison

La prison de Pont-l’Évêque a été ouverte en 1823. Sa construction est, comme le tribunal du Pont-l’Évêque, l’œuvre des architectes Harou-Romain, père et fils. Elle est particulièrement connue comme « La Joyeuse Prison », du titre du film d’André Berthomieu avec Michel Simon et Darry Cowl sorti en 1956, qui s’inspire de l’histoire vraie d’un gardien chef laissant un peu trop de libertés à des détenus.

Avant cela, elle fit les grands titre des journaux en étant le théâtre de l’évasion du célèbre détenu Renée La Canne en 1949.

Visiter l’ancienne prison

Venez découvrir l’architecture et l’histoire de ce remarquable édifice datant du début du XIXe siècle et comprendre pourquoi on la surnomme la « Joyeuse prison »

  • Hors vacances scolaires :  le premier samedi du mois à 11h.
  • Période de vacances scolaires (zone B) : le samedi et le mercredi à 11h.
  • Vacances d’été du 1er juillet au 31 août : visites le samedi à 11h, le dimanche à 11h et 16h30, le mercredi à 11h et le vendredi 16h30
  • (durée 1h15).

Pratique

  • Uniquement sur réservation : lesdominicaines@pontleveque.fr ou au 02.31.64.89.33.
  • Durée des visites : 1h15.
  • Tarifs : 4.60€/adulte, 2.60€/étudiant, gratuit pour les moins de 15 ans.

 

Des visites commentées de la « Joyeuse Prison » sont également proposées aux groupes sur demande : 02 31 64 89 33 ou lesdominicaines@pontleveque.fr

Un peu d’histoire

L’ancienne prison de Pont-l’Évêque a été construite en 1823 par l’architecte Harou Romain. C’est un très rare exemple en France d’édifice de l’administration pénitentiaire conservé après sa fermeture, le sort habituellement réservé étant la démolition ou une transformation.

L’édifice est affecté à l’incarcération de détenus de sa mise en service à la fin du premier quart du XIXe siècle jusqu’à sa fermeture en 1953, à la suite d’un scandale qui éclaboussa l’institution judiciaire et fut le prétexte à une comédie populaire intitulée La Joyeuse Prison dans la même décennie avec le comédien Michel Simon, et qui immortalisa le lieu. Durant l’occupation, l’ancienne prison de Pont-l’Évêque sert de lieu d’enfermement pour des délits de droit commun, mais également de lieu de transit pour des détenus arrêtés par l’autorité allemande : résistants, prisonniers politiques … Après leur passage dans la prison de Pont-l’Évêque et leur transfert vers la prison de Caen, ou d’autres lieux aujourd’hui inconnus, certains détenus connaitront un destin tragique.

Après un abandon de plusieurs décennies, l’édifice est acheté par la ville de Pont-l’Évêque au début des années 2000 ; il fait l’objet d’une restauration soignée et d’une patrimonialisation considérée comme réussie, et particulièrement rare. Au début du XXIe siècle, l’état de conservation de l’édifice est un témoignage rare du renouveau de l’architecture carcérale du début du 19e siècle. La ville de Pont-l’Évêque valorise aujourd’hui ce lieu par la mise en place de visites commentées, de visites théâtralisées, d’événements thématiques ou encore l’ouverture à des pratiques artistiques. L’ancienne prison sert aussi de lieu de tournage pour des films ou téléfilms.

Visites théâtralisées en saison d’été

« À saisir : petite prison de caractère »

Ces visites inédites de l’ancienne prison de Pont-l’Évêque proposent une plongée dans la vie de la prison. En s’inspirant d’anecdotes, et d’élément historiques, les comédiennes proposent un spectacle qui donne à voir et ressentir la vie carcérale dans ce bâtiment figé dans le temps, non sans une pointe de légèreté, et d’émotion.

Par la Cie Auloffée

Synopsis

Tiffany Monroe de l’agence E. Mouv.Bilier a rendez-vous avec un groupe pour leur présenter un bien exceptionnel promu par l’agence : l’ancienne prison de Pont L’évêque ! Le lieu de tous les possibles : hôtel de luxe, espace coworking, bar lounge …Tiffany a déjà tout imaginé.

Certes, on ne peut nier un petit aspect lugubre voir vétuste des lieux, mais Tiffany en tant que grande professionnelle de l’immobilier saura faire preuve de persuasion. Mais ce qu’elle ignore, c’est que ce lieu a une âme, des âmes…

 Les fantômes  du  passé  y  rôdent  et  se  chargeront  de  rappeler  aux  visiteurs  la  véritable  histoire  du bâtiment. Gardienne, détenue, visiteuse, elles ont laissé leurs traces et ne voient pas d’un très bon œil les projets de cette étrangère.

Bien décidées à témoigner de ce que fut la vie entre ces murs, les spectres ne vont pas ménager Tiffany. Mais cette dernière n’est pas non plus femme à se laisser voler la vedette…Cette visite s’annonce surprenante !

Informations pratiques

Prochaine visite : Journées du Patrimoine

  • Réservation obligatoire au 02 31 64 89 33 ou par mail, lesdominicaines@pontleveque.fr
  • 10€ par adulte ( 5€) pour tous lors des journées du patrimoine)
  • 5€ pour les enfants, les étudiants et les demandeurs d’emploi
  • Cette visite n’est pas adaptée au jeune public ( moins de 10 ans) et aux personnes à mobilité réduite.